[Dieu Vivant] Juninho (1)

Qu'est-ce qui va me manquer. C'est bien finit alors ?
Bonne route Juni et reviens vite ! Avec son école de foot au Brésil, il va bien nous former un petit brésilien (apprends lui les coup-franc s'il te plaît)

Juninho jubile

La sortie de Juninho, quelques minutes avant le coup de sifflet final, a été un grand moment d'émotion dont Gerland se souviendra longtemps
C'était hier le dernier tour d'honneur du Brésilien à Gerland qui a - presque - confirmé son départ

«Normalement, je dois partir. Il faut accepter que le moment arrive». A minuit, la réponse à la question étouffante qui a agité toute la semaine les bords du Rhône est tombée. Juninho va bel et bien faire ses valises... même si rien n'est encore officiel. «J'aimerai bien me décider dans la semaine avant de rentrer au Brésil. Je suis encore capable physiquement mais peut-être plus mentalement. »

Il y a des matchs qui comptent dans une vie. Et il n'a pas fallu longtemps pour comprendre que cet OL-Caen serait le dernier de Juni à Gerland, et donc forcément le plus chargé en émotion. Tout à une fin.

Le public a vite compris qu'il allait devoir se faire une raison à la lecture des indices glissés ici ou là au moment de l'échauffement. Ses étreintes plus appuyées avec ses coéquipiers. Ou, plus évident encore, Vercoutre couvert du maillot floqué au nom de son capitaine, comme un ultime hommage.

Alors lors de son entrée dans l'arêne, c'est un Juni crispé mais certainement touché au cœur qui a accueilli l'ovation d'un stade à l'unisson : des milliers de drapeaux bleus, blancs et rouges s'agitant au son du tube maison «Juninho Pernambucano» et une banderole «Juni, Roi Lyon» déployée par le virage nord.

L'aventure a été si belle pendant huit ans qu'elle ne pouvait s'achever de façon médiocre. Qui a dit que les histoires d'amour se finissait toujours mal ? Avec ce but, le centième tant espéré, la love story entre le Brésilien, acclamé à chaque ballon touché et le public lyonnais a pris des allures de happy end. Tout a alors été plus simple pour l'idole, déchargée d'un poids et d'un coup plus libéré.

A l'image de ce coup-franc «juninhesque» de 35 mètres qui a flirté avec la transversale d'un Planté battu (47e). Et plus encore avec cette tête repoussée par le poteau sur un service de Govou (72e), l'autre héros de ce match. Puel pouvait alors sortir le maestro auriverde qui recevait la standing ovation tant méritée. En artiste, il réservait au public une incroyable révérence puis se permettait quelques larmes dans le refuge du banc de touche. Le tour d'honneur, inévitable, durait de longues minutes en guise de cadeau d'adieu. A genou, le porte-parole des Bad Gones avait beau demander au joueur de Recife de «rester un an de plus pour acquérir le huitième titre». Ca se fera sans lui. Certainement le cœur gros. «Si je n'ai pas encore tranché, c'est peut-être bien par manque de courage d'annoncer que c'est vraiment la fin.» Il se murmurait hier qu'il aurait signé un pré-contrat au Qatar. A moins qu'il ne tente une dernière pige à Vasco.


leprogres.fr

Merci pour tout Juni', en espérant te revoir dans le staff un jour.

Y a tellement de trucs à dire sur Juni que finalement je pense que je vais me contenter d'un

MERCI POUR TOUT JUNI.

Ses coup-franc me manquent déja ! Eh bien son absence va nous faire mal la saison prochaine surtout par rapport à son influence offensive. Sa fait plaisir aussi que tout les joueurs soient resté sur la pelouse pour fêter leur capitaine. Un groupe se soude.

Rien est encore fait , il reste un tout petit peu d'espoir .

En tout cas c'est un grand monsieur qui a apporter énormément au club , et seul Merci n'ai pas asser fort par rapport a ce qu'il a fait .

Mais bon MERCI L'artiste !!

Perso même si son départ est regrettable , je préfère cela à le voir à la peine la saison prochaine.

Il a assez donné pour le club , il est en droit de partir tout comme l'a fait Coupet.

C'est sur qu'il est en droit de partir tout comme Govou . Ils ont fait l'histoire de l'OL , ils ne peuvent avoir que le respect des supporters qu'ils décident de rester ou de partir .

C'est la vie d'un footballeur tout une carrière a une fin . Et puis il sera dans le staff de l'OL dans quelque années donc voilà il va partir mais va revenir .

Govou je le vois bien finir son contrat, faire partie de cette reconquête du titre et pourquoi pas le soulever et s'arrêter là dessus . Par contre Juni a la lucidité de pas faire la saison de trop, personne ne peut lui en vouloir c'était un des seuls à s'arracher encore cette année.

Merci, Juni...

Salut à tous.
La 37e journée n'ayant pas livré ses différents verdicts samedi soir, finalement le véritable événement résidait bel et bien dans les très probables adieux à Lyon et à la Ligue 1 d'Antonio Augusto Ribeiro Reis, plus connu sous le nom de Juninho Pernambucano. Le Brésilien restera indéniablement comme le plus grand joueur de l'histoire de l'OL et comme l'un des tout meilleurs dans celle de notre championnat. Ca méritait bien un hommage appuyé et un post dédié même si, vous allez le voir, le personnage est plus complexe que l'image de gendre idéal parfois servie par la presse.

A l'heure d'évoquer le bilan de "Juni" après huit saisons sous le maillot rhodanien, le mieux c'est encore de laisser parler les chiffres : 344 matchs de Ligue 1, 100 buts inscrits, 7 titres de champion, 1 Coupe de France. Evidemment, la première chose qui vient à l'esprit, ce sont les coups-francs assez invraisemblables inscrits au cours de ces huit saisons. Est-il le meilleur tireur de coups-francs de l'histoire du jeu ? Je ne suis pas loin de le penser, même s'il faut pondérer ça par le fait que les ballons actuels permettent d'envoyer des caramels de 35 mètres, ce que les "cailloux" de l'époque Platoche ne toléraient pas. Mais il n'en reste pas moins que ses trajectoires de balle façon "boule de pétanque" étaient parfois hallucinantes.

J'ai d'ailleurs deux anecdotes personnelles à ce sujet. La première remonte à la saison 2004-2005. Je devais remettre le trophée L'Equipe du joueur du mois à Juni avant le match Lyon-Istres. J'étais arrivé grave à la bourre à Gerland à cause d'une rupture de caténaire sur le TGV, et là je croise Jean-Louis Gasset, l'actuel adjoint de Laurent Blanc à Bordeaux et coach d'Istres à l'époque. Je tenais le trophée - qui pesait une tonne - à la main, et Gasset me dit avec un sourire en coin : "Dis donc Pierrot, si tu pouvais lui laisser tomber ton machin sur le pied droit, ça m'arrangerait !" Le Brésilien avait marqué un coup-franc splendide lors de ce match...

La deuxième est beaucoup plus récente puisqu'elle date de mars dernier, quelques jours après le match aller de Ligue des Champions Lyon-Barcelone. J'ai eu Titi au téléphone et je lui disais que pour moi, Valdes était responsable sur le coup-franc victorieux de Juni à Gerland. Il m'avait alors surpris en me répondant ça : "Je crois que tu ne te rends pas compte de la vitesse de retombée du ballon. La trajectoire était vraiment impressionnante, il [Valdes] ne pouvait rien faire."

Mais Juni, c'était beaucoup plus que des coups de pieds arrêtés décisifs. Au fil des ans et des titres, l'ancien joueur de Vasco de Gama a étendu son influence sur le vestiaire et toujours joui d'un statut particulier du fait de son positionnement hybride sur le terrain. Ni milieu défensif, ni véritable meneur de jeu, le natif de Recife n'était jamais aussi bon que lorsqu'il jouait en position de meneur reculé, un peu à la façon d'un Xavi au Barça.

Une spécificité qui a fait sa force mais qui a aussi constitué un handicap certain. Car Juni fait partie de ces joueurs autour desquels il faut bâtir l'équipe. D'où le désormais fameux "4-3-3 à la lyonnaise", mis en place pour lui. C'est également l'une des raisons pour lesquelles Juninho n'a jamais été contacté par un gros club étranger. Parce qu'il est impossible de l'insérer dans un 4-4-2 et qu'à part peut-être à Chelsea dans le rôle d'un Ballack, je ne vois pas bien où ce joueur atypique aurait pu s'épanouir ailleurs qu'à l'OL.

Et puis il y a le coté sombre du personnage. Une certaine promptitude à se laisser tomber, et en certaines occasions un comportement très limite. Juni était un artiste, mais la frustration pouvait parfois le faire sortir de ses gonds et le pousser à mettre quelques taquets bien sentis. Quant à ses rapports avec la presse, ils étaient plutôt bons. Il prenait ses responsabilités et exprimait souvent ses états d'âme. Un bon client, quoi.

A 34 ans, et après une saison pendant laquelle il a été, avec Lloris et Toulalan, le plus régulier de l'équipe, il se dit que le Brésilien pourrait aller honorer un dernier (juteux) contrat dans un championnat exotique. Quoi qu'il en soit, j'espère que les dirigeants lyonnais auront la bonne idée de lui confier un rôle au sein de l'encadrement du club dans un avenir proche. Comme ils l'ont fait avec Sonny Anderson. Désormais, l'OL va devoir vivre sans Juninho. Et avec lui, c'est la plus belle page de l'histoire du club qui se tourne...

Blog de Pierre Menes

Juninho... ses chiffres lyonnais

Les chiffres du Brésilien lors de ses 8 saisons lyonnaises... marquées par 7 titres de champion de France, 1 Coupe de France, 3 Trophées des Champions... ses 100 buts...

Juninho a marqué 100 buts avec l’OL depuis la saison 2001-2002. Il se classe au 4ème rang des buteurs de l’Histoire lyonnaise, derrière Di Nallo, Lacombe, Chiesa.

75 buts en championnat, 18 en Ligue des Champions, 7 en Coupe de France.

44 coups francs : 29 à Gerland et 15 à l’extérieur. 10 en Ligue des Champions, 3 en Coupe de France et 28 en championnat.

Coups Francs par saisons:
2001-2002 : 1 contre Sochaux (Fernandez)
2002-2003 : 5 contre Sedan (Regnault), Lens (Warmuz), Auxerre x 2 (Cool), Rennes (Durand).
2003-2004 : 5 contre Lens (Itandje), Nice (Grégorini), Bastia (Penneteau), à Metz (Butelle), au Bayern (Kahn).
2004-2005 : 8 à ASSE (Janot), à Ajaccio (Porato), Metz (Wimbée), Toulouse x 2 (Revault), Istres (Weber), à Viry (Mérigot), au Werder (Reinke). 75 coups francs frappés.
2005-2006 : 8 Ajaccio (Porato), à Ajaccio (Porato), Nantes (Heurtebis), Real (Casillas), Olympiakos (Nikopolidis), à Olympiakos (Giannou), à Eindhoven (Gomes), Le Mans (Roche). 78 coups francs frappés.
2006-2007 : 5 Troyes (Le Crom), à Bayonne (Bouet), à Kiev (Lutsenko), à Marseille (Carasso), à Lens (Itandje). 112 coups francs frappés.
2007-2008 : 5 Toulouse (Douchez), Sedan (Regnault), Strasbourg (Cassard), Barcelone (Valdez), à Metz (Marichez). 96 coups francs frappés.
2008-2009 : 7 Nice (Letizi x 2), 1 Steaua (Zapatta), 1 ASSE (Janot), 1 Le Havre (Revault), 1 Barcelone (Valdez), 1 à Marseille (Mandanda).81 coups francs frappés.

14 penalty : 11 à Gerland et 3 à l’extérieur et 1 penalty manqué (Nantes). Dont 3 en LDC (Barcelone, Celtic, Anderlecht).

5 buts du gauche : 2003-2004 Real Sociedad, Bourg Peronas ; 2004-2005 à St-Etienne ; 2005-2006 Metz ; 2007-2008 à Créteil.

4 buts de la tête : 2002-2003 Sochaux ; 2006-2007 au PSG ; 2007-2008 Valenciennes et OM.

91 buts du droit.

Par ¼ d’heure
1 13
2 14
3 20
4 17
5 14
6 22

Implication sur les buts en sa présence : 725 buts – 191 = 534 buts inscrits en sa présence pour 100 buts et 117 passes. Soit 217 sur 534 = 40,6 % !

Gardiens qu’il n’a pas battu en L1 : Ramé, Bracigliano, Lloris, Sorin, Riou, Ruffier.

Equipes contre qui il n'a jamais marqué : Bordeaux, Nancy, Lorient, Grenoble.

Terrains où il n'a jamais marqué : à Bordeaux, au Mans, à Valenciennes, à Toulouse, à Sochaux, à Monaco, à Caen, à Lorient, à Nancy, à Grenoble.

Il a disputé 344 matchs, soit 27 000 minutes.

1) 29 + 12 = 41 (5 buts ; 3 157) 86 buts et 48 matchs
2) 31 + 11 = 43 (13 buts ; 2 694) 85 buts et 50 matchs
3) 32 + 14 = 46 (17 buts ; 3 703) 88 buts et 53 matchs
4) 32 + 14 = 46 (16 buts ; 3 931) 93 buts et 53 matchs
5) 32 + 12 = 44 (14 buts ; 3 745) 105 buts et 54 matchs
6) 31 + 11 = 42 (12 buts ; 3 443) 89 buts et 54 matchs
7) 32 + 14 = 46 (13 buts ; 3 508) 102 buts et 55 matchs
8) 29 + 9 = 38 (10 buts ; 2 919) 79 buts et 50 matchs





53 cartons jaunes ; 4 cartons rouges (2 en Ligue des Champions).

111 matchs, sur 344 joués (32,2%), dans lequel il a été décisif pour un résultat positif (ne compte pas les passes décisives et les buts, une fois la victoire acquise).

Son premier match?
A Lens en championnat, le 28 juillet 2001 (défaite 2 à 0).

Son premier but?
A Bastia, le 12 août 2001.

Son premier but à Gerland?
Le 29 septembre 2001 face à Rennes (un doublé dont un penalty ; succès 4 à 2).

Son premier but en LDC ?
Le 17 septembre 2003, OL 1 Anderlecht 0 (sur penalty).

64 buts à Gerland et 36 à l’extérieur.



OLWEB

En voyant ce tableau au delà de l'impact sur l'équipe j'ai envie de dire : REGULARITE

Ca fait bizarre de le voir partir mais c'est une page qui se tourne il faut bien ça pour avancer.

Le meilleur tireur de CF du monde, tout simplement.

40 , 6 %

Oui c'est énorme ...

Je souhaite une bonne fin de carriere à ce joueur ! même si je n'etais pas fan de sa mentalité parfois trop aggresive, son talent ne peut que forcer l'admiration !! la L1 perd un grand joueur certainement le meilleur de cette décennie ! il va manquer...

Ses chiffres mérite le respect tout simplement !!

Une page se tourne , un autre va s'ouvrir .

On retient les statistiques, mais on retient aussi que Juninho avait avant tout un grand coeur, il l'a dit dans une vidéo, il joue pour les supporteurs, bien sûr pour l'argent aussi, mais contrairement à d'autres qui ne pensent qu'à eux, lui savait la chance qu'il avait d'être footballeur professionnel et il voulait le montré aux gens qui le regardaient joué...

OLWEB a écrit:

Ce soir à 18h30, Juninho et le président Jean-Michel Aulas seront en conférence de presse en présence de Bernard Lacombe et Claude Puel en direct des studios d'OLTV.

La décision de Juninho officielle ce soir ?

Ca y ressemble en tous cas. Préparez les drapeaux noirs...

Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais a confirmé mardi en fin d'après-midi que Juninho quitterait le club le 30 juin prochain. Le milieu brésilien est libéré de sa dernière année de contrat.

L'equipe.fr

juninho a eu un coup de faiblesse il est allez voir le doc

Aulas confirme le départ de Juninho.

Le président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas a confirmé ce mardi sur OLTV le départ de Juninho, tandis que le joueur brésilien, qui était présent à ses côtés, a quitté le plateau de la chaîne en pleurs. « Nous avions dit que s'il le voulait, Juninho serait libre en juin et que nous lui offririons sa dernière année de contrat, tout en ayant le secret espoir de le convaincre de rester. Juni part sur une bonne note, avec une 11e qualification consécutive du club pour la Ligue des champions », assuré Aulas.

« A sa demande, nous l'avons reçu hier - Claude Puel, Bernard Lacombe et moi - et Juni m'a demandé de tenir cet engagement. Pour ce qu'il nous a apporté, il nous est apparu normal de lui rendre sa liberté », a indiqué le président lyonnais. Le joueur pourrait retourner dans un club de son Brésil natal pour la fin de sa carrière. Aulas a également indiqué qu'il souhaitait donner à Juninho « la possibilité de revenir à l'OL » plus tard, « pour participer au développement de l'OL » dans un rôle d'ambassadeur international par exemple.

France Football

Si par hasard quelqu'un pourra poster la video (je suis sûr qu'il y aura bien un bidouilleur qui chopera ça), ça doit être émouvant. Il va avoir un mal fou à quitter Lyon je pense ...