Bergougnoux : "Garde représente bien le club"
Formé à l’OL, Bryan Bergougnoux n’a jamais eu réellement sa chance du côté de Gerland. Barré par Benzema, Nilmar ou encore Govou, il a dû quitter Lyon, en 2005, pour trouver du temps de jeu. Passé par Toulouse, Lecce ou bien encore Châteauroux, Bergougnoux joue depuis 2012 pour Tours, en Ligue 2. Contacté par olympique-et-lyonnais.com, il a accepté de revenir sur sa saison et sur celle de l’OL, qu’il suit toujours attentivement.
Olympique-et-lyonnais.com : Quel regard portez-vous sur votre saison et celle de Tours ?
Bryan Bergougnoux : A titre personnel, j’ai vécu une saison difficile car j’ai trainé une pubalgie durant de longs mois. J’ai moins marqué mais il y a quand même des choses positives à retenir. J’aurais juste préféré être plus décisif dans les moments importants. Avec Tours, on a fait une bonne saison, mais je pense que ce sera dur de monter en Ligue 1. On est seulement à 6 points de Caen, qui est 3e, mais ils ont un match en moins, et il y’a pas mal d’équipes entre nous (Tours est 7e Ndlr). Ça restera un regret car on aurait mérité de participer au sprint final… On va essayer de bien finir car ce serait dommage de terminer à une place qui ne reflète pas notre parcours.
Quels souvenirs gardez-vous de l’OL ?
Je n’ai presque que des bons souvenirs car cela s’est toujours bien passé pour moi à Lyon. Il y a eu beaucoup de titres et si je devais retenir qu’un seul match ce serait la rencontre de Ligue des champions contre Prague, où Paul Le Guen avait fait jouer beaucoup de jeunes du centre de formation (le 8 décembre 2004, l’OL s’était imposé 5-0 face à Prague et Bergougnoux avait marqué le 5e but lyonnais Ndlr). C’était vraiment un bon moment. Après je suis parti car je n’étais pas sûr, avec le départ de Paul Le Guen, d’avoir du temps de jeu car de nouveaux joueurs arrivaient. J’ai privilégié le sportif donc j’ai signé à Toulouse. Les supporters du TFC attendaient beaucoup de moi, mais je n’avait peut-être pas les épaules assez larges, à cette époque, pour gérer mon départ et l’éloignement de ma famille. Mais je ne retiens que le positif des clubs où je suis passé.
Vous qui avez été formé à l’OL, quel regard portez-vous sur la saison des jeunes lyonnais ?
Je suis très content pour eux. L’OL est dans une période délicate, le club a besoin d’eux et ils répondent présent. C’est impressionnant ce qu’ils font, ils tiennent la baraque et en plus ils accumulent des matchs et prennent de l’expérience. Cela prouve que la formation lyonnaise est performante. Déjà quand le club était au top, il y avait un gros travail fait pour les jeunes mais les gens ne le voyaient pas forcément. C’est une récompense pour toutes les personnes qui travaillent au centre de formation et qui ont toujours fait du bon boulot.
Justement, c’est un ancien directeur du centre de formation, Rémi Garde qui dirige l’OL, que pensez-vous de lui ?
Je l’ai côtoyé quand il était l’entraineur adjoint de Paul Le Guen. Il a toujours été très droit et très respectueux. Il mérite sa place et j’espère qu’il va prolonger car il fait du bon travail et donne une très belle image du club. Il a fait toutes ses gammes à Lyon donc c’est quelqu’un qui représente bien le club. J’aimerais bien que ce soit l’entraineur qui mène l’équipe dans le nouveau stade.
La Coupe du Monde approche, quels lyonnais vous voyez dans le groupe de Didier Deschamps ?
Pour être honnête, je pense que malheureusement pour Clément (Grenier) cela va être difficile. Dans les moments de la saison où il fallait être là, il a été blessé. Pour Maxime Gonalons et Alexandre Lacazette, ce serait vraiment mérité et ils pourraient apporter beaucoup à l’équipe de France. Ce sont des jeunes joueurs, mais ils ont déjà l’habitude d’assumer des responsabilités et ils méritent vraiment de faire le Mondial.
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