Quel avenir pour les Champions d'Europe ?

Champions et après ?

Le 30 juillet dernier à Caen, six joueurs de l'Olympique Lyonnais sont devenus champions d'Europe des 19 ans. Il s'agit de Yannis Tafer, Sebastien Faure, Thimothée Kolodzieczak, Clément Grenier, Enzo Reale et Alexandre Lacazette. Ont-ils un avenir à Lyon ?

Logiquement, ces jeunes joueurs devraient tous voir la vie en rose puisqu'à l'exception de Yannis Tafer, prêté à Toulouse, ils sont actuellement dans l'effectif professionnel de l'un des meilleurs clubs de France.

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Mais ils n'ont pas vraiment de certitudes sur leur avenir. Ils devront vraisemblablement se contenter d'une année supplémentaire en CFA, la troisième pour certains… « Je sais que je n'ai encore rien prouvé. C'est bien d'être champion d'Europe des 19 ans, mais c'est maintenant que je dois redoubler d'intensité au niveau travail », indiquait Alexandre Lacazette après être entré en jeu avec les professionnels face au Celtic Glsagow et le Milan AC lors du tournoi de l'Emirates à Arsenal. Le petit protégé de Sonny Anderson a certainement de quoi faire des apparitions en L1, même s'il a devant lui, Lisandro, Gomis, Bastos, Briand. Yannis Tafer qui voulait du temps de jeu aura un gros challenge à relever à Toulouse. Clément Grenier, au sujet duquel les éducateurs du club indiquent qu'il peut « devenir très fort s'il se fait violence », aura des marches à gravir. Thimothée Kolodzieczak qui était titulaire à Lorient apparaît par son poste d'arrière gauche le plus apte à faire des apparitions. Sebastien Faure arrière central, excellent à l'Euro U19 est le sixième central du club derrière Cris, Diakhaté, Toulalan, Lovren et Seguin. C'est dire … Enzo Reale lui n'a toujours pas signé pro, et sera libre en décembre. Passionné de foot et capable de jouer blessé (il l'a déjà fait avec un nez cassé), il ne lâche rien. Il aurait aimé être prêté, et va s'accrocher. Tous, qui ne sont pas libérables par l'OL, ont envie de forcer le destin quand un titre européen des 19 ans ne garantit rien. Mais le milieu est impitoyable…

Le Progrès