La vérité c'est que plus personne n'a envie de voir l'OL champion, que le championnat n'intéresse plus personne parce que vous êtes trop forts alors les médias vous attaquent parce que ça a bon dos et parce que c'est dans leur intérêt, (chaîne de télé, quotidien) à moyen termes que d'autres clubs relancent l'intérêt du championnat de france.
Mais globalement je trouve les articles de l'équipe intéressants.
Lyon intimide-t-il
les arbitres ?
QUAND UN COUP DE SIFFLET malheureux
désavantage son club, Jean-
Michel Aulas le fait toujours savoir. Sans
forcément attendre les micros et les
caméras. « À Lyon, on est sous pression,
indique l’ancien arbitre international,
Bruno Derrien. D’abord, parce que c’est
le plus grand club de L 1, donc le plus
médiatisé. Nous savons bien qu’une
mauvaise appréciation sera décortiquée
sous une loupe grossissante. Maintenant,
M. Aulas entretient aussi des rapports
particuliers avec les arbitres. À la
mi-temps, quand il n’était pas satisfait
de ma prestation, il m’attendait à
l’entrée des vestiaires en haut de la
rampe pour commenter mes décisions.
»
Commeles plus grands clubs européens,
l’OL a le souci du détail. Y compris dans
son suivi des arbitres. En fin de saison
dernière, avant Lyon-Nancy (1-0, 37e j.),
le club rhodanien, alors à la lutte avec
Bordeaux pour le titre, s’était plaint de la
désignation d’un assistant – Bruno
Faye – et d’un quatrième arbitre – Pascal
Viléo – vivant en Gironde. La direction
nationale de l’arbitrage valida la
requête lyonnaise et la touche fut couverte
par deux natifs de Marseille…
alors que l’OM était au coude à coude
avec Nancy pour la troisième place. Pour
les instances, l’OL compterait-il plus que
le club lorrain ?
Jacques Rousselot, le président de
l’ASNL, ne siège pas au conseil d’administration
de la Ligue. Aulas, lui, est un
desmembres qui a le plus de poids. C’est
en tant que trésorier de la LFP qu’il a participé,
en 2005, aux négociations sur le
statut des arbitres et de leurs indemnités.
De l’autre côté de la table siégeaient
notamment deux arbitres de L 1 : Saïd
Ennjimi et Hervé Piccirillo. Pour ne pas
porter le flanc à la suspicion, les arbitres
auraient dû confier la défense de leurs
intérêts à leurs responsables. Sinon, à
quoi sert Philippe Leduc, l’ex-sifflet qui
les représente au CA de la Ligue ?
Un problème
de formation
Livrés à eux-mêmes, les arbitres, dont la
mission est tout sauf facile, peuvent se
retrouver en difficulté quand la machine
OL est lancée. En mars 2005, Aulas avait
dépêché un huissier au stade Micheld’Ornano,
avant Caen-Lyon, car il estimait
que la pelouse n’était pas praticable.
Après les départs de la génération
Veissière-Colombo-Garibian-Sars, le
contingent des arbitres de L 1 compte
moins de fortes personnalités. Ceux qui
officient lors des matches de Lyon sontils
armés pour tenir tête à Aulas ? Gilles
Veissière en doute : « Sans être vaniteux,
à mon époque, M. Aulas ne nous
faisait absolument pas peur. On avait du
caractère et on savait l’exprimer. La
question qu’il faut se poser, c’est de
savoir si les arbitres actuels sont préparés
pour diriger des grands matches. Au
niveau international, on a la réponse.
Elle est négative. Au niveau français, il
n’y a que les instances fédérales qui
répondent oui. » Frédéric Haquette,
l’assistant qui a incité M. Cailleux à désigner
le point de penalty, a trente-trois
ans. En 2004, il arbitrait encore dans sa
Ligue du Nord. Un arbitre assistant – ils
choisissent soit de l’être, soit d’être
exclusivement arbitres centraux – peut
en effet passer de la Division d’Honneur
à la Ligue 1 en l’espace de trois ans.
M. Haquette n’officie que depuis deux
saisons en L 1. Il n’avait jamais mis les
pieds en Championnat à Gerland.
RAPHAËL RAYMOND