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 La devise

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Roberto
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Roberto


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MessageSujet: La devise   La devise EmptyLun 23 Juil 2007 - 14:42

La devise Blasonlyonah3


Avant, Avant, Lyon Le Melhor


Devise de la capitale des Gaules, en voici une explication :

"En avant ,En avant, Lyon est la meilleure". A chaque révolte, c'est au son de ce cri que les gones d'alors se battaient.


- En 1206, un différent entre l'archevêque Renaud du forez et les commerçants lyonnais déclencha la révolte des citoyens : la ville est mise à feu et a sang par les seigneurs mais les lyonnais obtiennent gain de cause. En 1268-1269 le peuple de Lyon se soulève face au pouvoir religieux : les émeutiers s'emparent de St Just pourtant fortifié puis enlèvent tous les sites stratégiques de la presqu'île. Les combats sont étendus hors de Lyon, les villages solidaires des religieux sont détruits par l'armée des citoyen lyonnais : les bandes de "gones"portent des bannières aux nom des quartiers et entonnent le cri de "Avant , avant Lyon le Melhor" avant chaque assaut . Pour mettre fin aux violentes émeutes lyonnaises , Phil le Bel décide de briser l'indépendance de Lyon et d'en faire une ville royale : le combat tourne à l'avantage des rois malgré une résistance acharnée des gones qui s'emparent et brulent les chateaux royaux !

- Du 15é au 18é siècle le nombre des émeutes secouant la capitale des Gaules dépasse la quinzaine mais elles sont sans comparaisons avec l'ampleur de celles agitant le 19é siècle. En 1831 éclate le révolte la plus connue : celle des Canuts menée au nom du "Vivre en travaillant, mourir en combattant". Les canuts (ouvrier de la soie) désirent un salaire en rapport avec leur temps de travail de 18 heures par jour. Le 21 novembre des cortèges de compagnons de la croix rousse attaquent la garde nationale qui est contrainte à la fuite. Armés de gourdins et de quelques fusils, ils descendent dans le centre ville ou ils affrontent la 1ère légion de la garde, 3 ouvriers sont tués mais l'armée fuit. Sur le plateau c'est l'effervescence, les ouvriers ont prit possession de 2 canons et ont dressé des dizaines de barricades : 460 ouvriers de la Guillotière sont venus renforcer les canuts. Le 22 novembre la garde nationale part à l'assaut de la Croix Rousse mais ils sont repoussés par des gones déchaînés. En ville les insurgés se sont emparés de nombreux ponts sur le Rhône et la Saône. Paris terrorisé par ce furieux soulèvement, envoie 30000 hommes qui occupent alors une ville de 180 000 habitants : 1 militaire pour 6 lyonnais.

- En 1834 une nouvelle insurrection éclate a Lyon : St Jean, St Just et la Croix Rousse se soulèvent : la préfecture est attaquée, des barricades se dressent à la Guillotière. A Paris excédées par ce nouveau soulèvement, les autorités réagissent avec une rare brutalité : les quartiers en effervescence sont bombardés au canon, puis repris rue par rue. Refusant de se rendre, les gones s'engagent dans une véritable guérilla urbaine. Au soir de la défaite, 200 des leurs sont mort mais 130 militaires ont aussi été tués durant les combats.

En 1848-1849, de nouvelles émeutes éclatent, orchestrées par une société secrète lyonnaise : les voraces. En mai 1848, ces derniers s'emparent du palais de justice et traînent en laisse dans tout Lyon le procureur général. En 1849, 400 voraces s'emparent de l'école militaire malgrés 150 soldats mis en fuite sous la violence des assauts. A la croix rousse, les ouvriers repoussent 2 colonnes de soldats mais a la mi-juin, les autorités reprennent le pouvoir. 150 ouvriers auront trouvé la mort ainsi que 80 du coté de l'armée ! Dans le mois qui suit, le pouvoir procède à 1200 arrestations... ce qui marque pour un temps la fin des révoltes lyonnaises. En effet, il faudra attendre le 20é siècle pour voir notre ville braver à nouveau les interdits.

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MessageSujet: Re: La devise   La devise EmptyDim 9 Déc 2007 - 21:38

Au XVIIIe siècle, des émeutes sans conséquences?
Les bras m'en tombent. Y a d'abord celle de 1786, concernant les canuts, justement. Une histoire de tarifs. Y faut dire que la Fabrique lyonnaise, même en bossant 18 heures par jour, avait bien du mal face aux industries britanniques et aux façonniers indiens (depuis 1763 l'Inde était anglaise), sans oublier la côte Est des USA. Probablement aussi la cause des soulèvements de 1831 et 1834. On pouvait pas lutter contre des filatures d'âge industriel. On aime le beau boulot, mais le beau boulot se paye.

Et puis, la grande insurrection fédéraliste de 1793, la plus belle. Des bouquins entiers y ont été consacrés. Edouard Herriot a écrit une grande fresque, "Lyon n'est plus". Je l'ai vue en vente chez un bouquiniste du Quai Fulchiron. Trop cher pour ma bourse.
Ah, ouiche, 30 ans après je me souviens encore de mon cours de 3e sur la question: "Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus". Telle est la conclusion du décret du 12 Octobre 1793.
A la suite du fameux siège de deux mois (10/08-09/10/1793) la ville a perdu une bonne partie de ses habitants, que ce soit ceux en fuite à qui on a fait croire qu'elle était détruite, ou ceux qui sont morts. A ce sujet je me suis toujours demandé ce que la Récamier pouvait raconter dans son salon (y a aussi une thèse là-dessus, assez ancienne).
On avait fermé l'Académie. Désormais "Ville Affranchie" ne possède plus de savants, plus de vie intellectuelle... Et pour reconstituer ce type d'activité, ça prend longtemps.
J'ignore la devise des défenseurs du Lyon de cette époque-là, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ont lutté contre un totalitarisme de la pire espèce. Celui auquel s'est référé l'URSS... celui qui a servi de modèle à la révolution de 1917.
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