Bundesliga

MSV Duisbourg - VfL Bochum : 0-2
Buts :
Imhof (31eme)
Bechmann (85eme) pour Bochum

VfB Stuttgart - Bayern Munich : 3-1
Buts :
Gomez (10eme et 42eme)
Basturk (30eme) pour Stuttgart
Toni (86eme) pour le Bayern

Schalke 04 - Hambourg SV : 1-1
Buts :
Krstajic (12eme) pour Schalke
Olic (35eme) pour Hambourg

Werder Brême - Karlsruhe : 4-0
Buts :
Diego (25eme et 45eme)
Hugo Almeida (66eme)
Naldo (76eme) pour Werder Brême

Borussia Dortmund - Eintracht Francfort : 1-1
Buts :
Kringe (80eme) pour Dortmund
Amanatidis (53eme) pour Francfort

Hertha Berlin - Hanovre 96 : 1-0
But :
Lima (87eme) pour Berlin

Hansa Rostock - Energie Cottbus : 3-2
Buts :
Kern (18eme, 59eme et 74eme) pour Rostock
da Silva (58eme)
Skela (90eme) pour Cottbus

Arminia Bielefeld - FC Nuremberg : A JOUER

VfL Wolfsburg - Bayer Leverkusen : A JOUER

Gomez est vraiment en forme en ce moment, doubler contre le bayern, Glasgow n'a qu'a bien se tenir, esperons qu'il sera aussi present...

Oui !! Es espérons qu'il marque beaucoup de buts ! Ca pourrait bien arranger nos affaires !

Si ils ont réussi à battre le Bayern Munich ils peuvent trés bien battre les Rangers

Et pourquoi pas le Barça dans le lot?

Oula y avait 3-0 a la mi temps en plus , doublé de Gomez , il est en pleine boure en ce moment !

Ah lala je suis super contente que Brême soit co-leader ! C'est bien la preuve qu'il n'y a pas qu'une seule grosse équipe en Bundesliga !

Le Bayern prend une option


La défaite contre Cottbus avait servi d'alerte. La victoire contre Leverkusen a rassuré. En s'imposant samedi contre le Bayer (2-1), le Bayern a remis les choses en ordre, d'autant que son dauphin Hambourg a calé contre Wolsfburg (1-1). Une fois n'est pas coutume pourtant, Franck Ribéry n'a pas marqué. Le maître à jouer du club bavarois a laissé cette fois la politesse à son coéquipier Luca Toni, auteur des deux buts de son équipe (17e et 59e), lequel reprend seul la tête du classement des buteurs (16) devant Mario Gomez. Tout de même à l'origine de l'ouverture du score, le Français s'est comme à son habitude montré très influent dans le jeu, toujours aussi actif et percutant sur son côté gauche.

Après sa qualification obtenue mercredi pour la finale de la Coupe d'Allemagne, le Bayern conclut ainsi de la meilleure des manières une semaine quasi-parfaite en reprenant le large au classement. Sept points séparent désormais le leader bavarois de son rival hambourgeois. Le titre se rapproche.

Car si les joueurs d'Ottmar Hitzfeld ont fait le travail, ceux de Huub Stevens ont été freinés dans leur progression par une équipe de Wolfsburg acccrocheuse. Dans un match où les deux formations ont fait preuve de beaucoup d'engagement, elles ont du reste chacune terminé à neuf après deux expulsions de part et d'autre, Danijel Ljuboja (52e), titulaire au coup d'envoi, a répondu à l'ouverture du score de Bastian Reinhardt (14e). Un retour en grâce de l'ancien Parisien qui ne fait donc pas les affaires d'Hambourg, pas plus que celles de son équipe du reste, qui perd une place au classement dans l'opération et glisse au huitième rang. Stuttgart n'a pas fait dans le détail contre Rostock (4-1) et revient du coup parfaitement dans la course aux places d'honneur tandis que toutes les autres rencontres se sont soldées par des matches nuls, qui plus est sur le même score (1-1).

L'Equipe.fr


Je serais quand même ettonée que le Bayern ne gagne pas cette Bundesliga cette année avec de jolies performances et un super effectif

ALL -30e j - Le Werder retarde l'échéance

Le Werder Brême ne sera probablement pas champion. Mais il n'entend pas pour autant faciliter la tâche du Bayern Munich dans sa quête d'un vingt-et-unième titre. Son match nul arraché sur la pelouse de Karlsruhe (3-3, Photo Reuters) est là pour en attester. Dans l'obligation de prendre au moins un point pour retarder le sacre annoncé des Bavarois, les joueurs de Thomas Schaaf ont parfaitement rempli leur contrat. Ni plus, ni moins.

Ce dénouement fut cependant long à se dessiner. La faute à un net relâchement défensif en deuxième période. Alors qu'ils menaient 2-1 grâce à Diego (23e) et Özil (30e), les Brêmois se sont fait remonter puis dépasser en l'espace de huit minutes. Le temps pour Freis, auteur d'un doublé (15e, 58e) et Kapllani (66e) d'attiser les espoirs de Franck Ribéry et ses équipiers. Le chrono continuant à défiler, les Munichois ont d'ailleurs bien cru à une passation de pouvoir toute trouvée contre le champion en titre, Stuttgart, dimanche. C'était finalement sans compter sur un but tardif de Sanogo à quatre minutes du terme (86e). L'Ivoirien évite à son équipe une neuvième défaite cette saison. Il lui permet également de conserver sa deuxième place devant Schalke 04, à la faveur d'une meilleure différence de buts (+21 contre +17).

Le club de la Ruhr se fait, lui, de plus en plus menaçant. Alors que la décision de se séparer de Mirko Slomka, il y a deux journées, pouvait sembler hâtive, elle s'est finalement révélée efficace. Depuis ce limogeage, les partenaires de Kevin Kuranyi ont enfin retrouvé le chemin du succès et l'international allemand le sens du but (5 en deux matches). Cottbus en avait fait les frais le week end passé (5-0), cette fois la victime se nomme Hambourg (1-0). Mené dès la deuxième minute de jeu, le HSV n'est jamais parvenu à refaire son retard, malgré de bonnes tentatives de Guerrero (54e) et Demel (64e) en seconde période. Toujours quatrième, mais à désormais six unités de son adversaire du jour, il a probablement définitivement tiré un trait sur une hypothétique qualification en Ligue des champions.

source: l'équipe.fr

En Allemagne certes le Bayern domine mais on voit qu'il y a de la conccurence, les bavarois ne fêterons pas deux titres en deux semaines. A noter qu'Hambourg semble définitivement détaché de la course à la Ligue des Champions.

Voilà les jeux sont fait !

Aujourd'hui avait lieu la dernière journée de Bundesliga. Si le titre avait déjà été remporté par le Bayern Munich il y a deux semaines le suspens pour les championnats européens et la reléguation restait entier.
La dernière journée du championnat allemand a finalement rendu son verdict cet après-midi.

Après sa victoire 1 à 0 (Rosenberg) face au Bayer Leverkusen, le Werder Brême de Thomas Schaaf fini à la deuxième place et se qualifie donc directement pour la Ligue des Champions, ils y accompagneront le Bayern Munich. Schalke04 se contentera du tour préliminaire. Hambourg et Wolfsbourg respectivement 4èmes et 5èmes iront en UEFA.

Dans le bas du tableau Duisbourg, Rostock et le Nuremberg de l'ancien monégasque Jan Koller sont relégués.

ALL - Ribéry élu meilleur joueur par ses pairs

L'international français du Bayern Munich, Franck Ribéry, a été le meilleur joueur de la saison 2007-08 du Championnat d'Allemagne, selon une consultation réalisée auprès des joueurs de 1re division par le magazine spécialisé Kicker. Déjà élu meilleur joueur français en 2007, l'ancien Marseillais a été plébiscité par 57,8% des 268 joueurs qui ont participé à cette consultation. Il devance largement son coéquipier italien Luca Toni, meilleur buteur du Championnat d'Allemagne (24,8%), et le meneur de jeu brésilien de Brême, Diego (8,5%).

source: l'équipe.fr


C'est bizarre on ne s'y attendait pas du tout
Totalement mérité.

Mais qui sera la future Miss Bundesliga après Mme Van der Vaart partie en Espagne ?
http://www.bild.de/BTO/1bto-elemente/bildervoting/sylvie-van-der-vaart-nachfolgerin-miss-bundesliga/voting-miss-bundesliga.html

Nico' a écrit:

Mais qui sera la future Miss Bundesliga après Mme Van der Vaart partie en Espagne ?
http://www.bild.de/BTO/1bto-elemente/bildervoting/sylvie-van-der-vaart-nachfolgerin-miss-bundesliga/voting-miss-bundesliga.html

La photo avec Demichelis



Capitaine van Bommel

Le milieu de terrain néerlandais Mark van Bommel a été désigné nouveau capitaine du Bayern Munich. Il succède à Oliver Kahn, parti à la retraite. Willy Sagnol était également pressenti pour porter le brassard en 2008/2009.

Eurosport.fr

Normal que Willy Sagnol n'ait pas hérité du brassard, avec ses blessures à répétition il ne l'aurait de toutes façons pas porté souvent. Mark van Bommel est dans la lignée d'Oliver Kahn, un capitaine charismatique et a priori plutôt autoritaire. Bon choix à mon avis.

Résultats de la 6ème journée de Bundesliga:

Vendredi dernier le promu Cologne a créé la surprise en s'imposant 1-0 face à Schalke04 alors leader de la Bundesliga.

Samedi nous avons encore eu le droit à une avalanche de but avec nottament le Werder Brême qui s'est imposé 5-4 face à Hoffenheim, un match à rebondissement qui confirme l'excellente forme de l'attaque brêmoise auteur de 10 buts en 2 matchs.

Le Borussia Dortmund a assommé Stuttgart en gagnant 3 buts à 0.

Hambourg s'est emparé de la 1ère place en battant le Borussia M'Gladbach 1-0.

De son côté le Bayer Leverkusen est allé s'imposer sur la pelouse de Bochum 3 buts à 2.

Le Bayern Munich a essuyé une autre défaite en perdant 1 à 0 contre Hannovre 96. Pas de bonne augure pour eux avant le match de Ligue des Champions face à Lyon.

L'Energie Cottbus est allé s'imposer à l'extérieur 1-0 face au Herta Berlin.

Aujourd'hui, Karlsruhe a battu Wolfsburg 2 buts à 1.

Et pour finir l'Eintracht Franckfort et l'Arminia Bielfeld n'ont pas réussi à se départager: 1-1 score final.


Classement au terme de la 6ème journée:

1. Hambourg SV
2. Bayer Leverkusen
3. Werder Brême
4. Schalke04
5. Borussia Dortmund
6. Hoffenheim
7. Stuttgart
8. Wolfsburg
9. Bayern Munich
10. Herta Berlin
11. FC Cologne
12. Hannovre 96
13. Arminia Bielfeld
14. Karlsruhe SV
15. Vfl Bochum
16. Energie Cottbus
17. Eintracht Franckfort
18. Borussia M'Gladbach

Hoffenheim premiers après avoir foutu une raclée à l'ex leadeur, Hambourg.
A noter que cette équipe était en 3eme division il y a encore deux saisons.. avant d'être achetée par un milliardaire.. vive l'argeeeent..

Luni a écrit:

Hoffenheim premiers après avoir foutu une raclée à l'ex leadeur, Hambourg.
A noter que cette équipe était en 3eme division il y a encore deux saisons.. avant d'être achetée par un milliardaire.. vive l'argeeeent..

Hoffenheim a été racheté il y a quasiment 20 ans par ce gars la et c'est un club structuré avec une formation et qui a construit dans la durée, si tu critiques leur façon de faire, tu peux aussi critiquer l'OL car les investissements successifs ont eu lieu à des périodes comparables. *
En plus, c'est une équipe ou il n'y a pas de stars, c'est sérieux, organisé, rien à voir avec le projet bidon de Manchester City ou Chelsea, je rajouterais que le mec qui a investi est un amoureux de ce club depuis qu'il est petit, il y a même joué dans sa jeunesse, pour moi c'est une belle histoire qui n'est pas liée uniquement à l'argent...

Je suis pas au courant de l'histoire, à la TV (encore une fois très bon appui) ils présentent ça vraiment comme le club d'un milliardaire qui à tout gagné quand il a débarqué..

Désolé, alors.

Luni a écrit:

Je suis pas au courant de l'histoire, à la TV (encore une fois très bon appui) ils présentent ça vraiment comme le club d'un milliardaire qui à tout gagné quand il a débarqué..

Désolé, alors.

Ouai, c'est vrai qu'au premier abord, c'est la vision logique des choses mais en France, ils racontent souvent beaucoup de conneries sur la Bundesliga, et même en Allemagne actuellement, c'est le club à abattre, tous les journaux lui tapent dessus (sur le président) un peu comme chez nous avec Aulas...

Mais franchement, c'est une super histoire, en plus ils pratiquent un super beau jeu mais ils ne tiendront pas jusqu'au bout, si ils arrivent à finir dans les 10 premiers, ça sera déja pas mal, ils sont en surrégime actuellement mais ça ne durera pas...

D'ailleurs, pour ceux que ça interesse, voici un excellent article des cahiers du foot retraçant l'histoire de ce club :


HOPP, HOPP, HOPP, VOILA HOFFENHEIM!

Oubliez les mégapoles d'Auxerre ou de Guingamp: un bourg de 3.500 habitants vient d’accéder à la Bundesliga avec son "club de bouseux". Vivez une vraie épopée de football avec l’avènement de la TSG 1899.
Vous ne connaissez pas Hoffenheim, et n’en avez même jamais entendu parler? Rassurez-vous, vous êtes normal(e): car ce n’est pas le nom de la capitale d’un des seize Länder allemands, ni même l’équivalent d’une sous-préfecture. Non, Hoffenheim, c’est en fait un hameau situé dans l’agglomération de Sinsheim et dans lequel vivent environ 3.500 habitants – en comptant large.


Une épreuve d’histoire géographie

Pour ceux qui ont du mal avec la géographie d’outre-Rhin – autrement dit la majorité des personnes normalement constituées – ce bourg perche au nord du Bade-Wurtemberg (le grand Land du sud-ouest de l’Allemagne, à la frontière ouest de la Bavière). Plus précisément, Hoffenheim est situé au nord-est de Karslruhe, entre les villes de Heidelberg et de Mannheim.
A priori, ce modeste village n’a absolument rien d’un lieu où se rencontrent des footballeurs professionnels, surtout que le Land du Bade-Wurtemberg a déjà quelques clubs huppés et bien placés dans la hiérarchie footbalistique germanique. Citons pour les clubs de 1. Bundesliga les exemples du Karlsruher SC, promu en 2007, et du VfB Stuttgart, champion d’Allemagne 2007; en 2. Bundesliga, le SC Fribourg-en-Brisgovie.

En fait, vu la taille lilliputienne du bourg, il semble déjà méritoire d’y trouver un club de foot… En 1899, le foot n’avait pas sa place: le club local initial du TV Hoffenheim n’était qu’un simple club de gymnastique (1). Le club de foot de Hoffenheim a fait son apparition seulement au début des années 1920, et le club de foot actuel n’existe que depuis la fusion de ces deux entités sous le nom de TSG Hoffenheim, soit depuis 1945. Le club est moins ancien que certains vétérans du Bade-Wurtemberg, comme le SSV Ulm ou le VfB Stuttgart, fondés respectivement en 1846 et en 1893.


Un amour de jeunesse

Amatrice et anonyme, la section foot de la TSG Hoffenheim le reste pendant quelques décennies, vivotant tranquillement dans les bas échelons du foot allemand. Jusqu’à la fin des années 1980, quand intervient un événement qui va bouleverser le destin du club bleu et blanc: l’arrivée de l’homme providentiel, qui se décide à prendre en main l’avenir du club badois et de le faire pétiller. Cet homme, c’est Dietmar Hopp, l’un des co-fondateurs du grand groupe informatique SAP. Il compte parmi les dix plus importantes fortunes d’outre-Rhin, de celles à dix chiffres.Contrairement à quelques autres multimilliardaires comme Abramovitch et Mateschitz qui ont investi dans des clubs de football qui étaient déjà en première division avant leur arrivée, et avec lesquels ils n’avaient pas de rapport à l’origine (2), Hopp a bel et bien une attache personnelle directe avec le club de Hoffenheim: il y a joué en amateur.
Dès 1990, sous la direction de Hopp et avec la bénédiction de son portefeuille (et vice-versa), la TSG sort de sa torpeur et connaît sa première vraie période de croissance: en à peine une décennie, les amateurs vont franchir les divisions méconnues que sont, en ordre ascendant, les Kreisligen, Bezirksliga, Landesliga, Verbandsliga et Oberliga, pour finalement s’établir en 2001 en Regionalliga, la troisième division. Une très belle progression que bien peu de présidents de clubs peuvent se vanter d’avoir vécue en un temps aussi bref (3).


L’épreuve du temps (et le temps, c’est de l’argent)

L’avancée de la TSG Hoffenheim dans le football allemand aurait pu s’arrêter là si la logique avait été respectée: pour le petit club d’une si petite ville au si petit stade, atteindre la Regionalliga est un but en soi. Mais Dietmar Hopp n’est pas vraiment raisonnable, et quand on lui parle de son club, la logique n’a plus trop lieu d’être.
Surtout, Hopp prend de l’âge: le Boss a maintenant dépassé la soixantaine, et s’il est toujours actif, il n’a plus de temps à perdre. Or, depuis 2001, le club s’encroûte dans la première partie du tableau de cette troisième division assez peu glamour: la progression du club a ralenti, et ne s’effectue plus division par division, mais place par place. Cinq saisons d’affilée en Regionalliga, ça commence à faire beaucoup. Le surplace ne plaît plus à Hopp qui veut que ça bouge.

Optant pour un changement radical de braquet, Dietmar Hopp frappe en effet un très grand coup à l’été 2006 en recrutant comme entraîneur le très expérimenté Ralf Rangnick, l’ex-entraîneur d’Ulm et Stuttgart. Disponible depuis son limogeage fin 2005 par Schalke 04 pour résultats insuffisants chez les Königsblauen, Rangnick signe pour cinq ans. Hopp ouvre encore un peu plus son portefeuille pour permettre à son équipe de reprendre sa progression vers les sommets.
Opération réussie, puisque le club s’établit rapidement dans les toutes premières places de son groupe de troisième division, au point d’obtenir sa promotion en 2. Bundesliga quatre journées avant la fin de la saison. Progrès remarquable. Et remarqué.


Du fric, mais pas de fans ?

Remarqué, mais pas apprécié. En particulier des clubs adverses de deuxième division, qui n’ont pas hésité à pointer du doigt ce Dorfverein (4) concurrent abhorré qui, à les écouter, est indigne de figurer dans le monde du foot professionnel. Ainsi, le manager du FSV Mayence (candidat déclaré à la remontée dans l’élite), Christian Heidel, a eu des mots très durs dès octobre dernier après la défaite de son club 0-1 face à Hoffenheim, en affirmant publiquement trouver "dommage qu’un club comme Hoffenheim prenne la place d’un des 36 clubs pros". Et on ne compte plus les cris et banderoles désobligeants envers Hopp et la TSG dans les autres stades…Du fric, mais pas de fans: voilà le principal leitmotiv développé à l’encontre de ce club de Hoppenheim, honni tant par les dirigeants que par les fans des clubs concurrents. Un reproche pas tout à fait immérité.

"Du fric": c’est vrai. Pour cette seule saison 2007/08, ce ne sont pas moins de vingt millions d’euros qui ont été mis sur la table pour les transferts. Vingt millions d’euros pour un club promu! Un seul exemple: à l’automne dernier, le tout jeune milieu brésilien Carlos Eduardo est ainsi venu au club badois en provenance de Porto Alegre pour un transfert de huit millions d’euros. Une somme qui constitue souvent davantage que le total cumulé de tous les transferts réalisés en une saison par un club de ce niveau. Pour comparaison et rappel: le montant du transfert du Brésilien Carlos Alberto à Brême, le transfert le plus coûteux de l’histoire du Werder, qui est le participant allemand le plus régulier à la C1 ces dernières années s’est élevé à huit millions d’euros. C’est aussi le prix du transfert de Ziani entre Sochaux et Marseille. Évidemment, voir autant d’argent circuler a suscité des réactions de jalousie. Mais d’autres clubs ont le soutien de grandes entreprises (Bayer pour Leverkusen, Carl Zeiss pour Iéna, Volkswagen pour Wolfsburg, etc.) sans que leurs concurrents ne poussent de cris d’orfraie à leur encontre.

“Pas de fans": là aussi, c’est vrai. Avec aussi peu d’habitants, un stade minuscule de 6.300 places (dont 3.000 debout) et un passé aussi récent, il est évidemment difficile pour la TSG 1899 Hoffenheim, aux allures de petit nouveau, de se faire une place chez les supporters dans l’impitoyable monde du football professionnel, tant il y a déjà de clubs historiques en Allemagne – et ce même en deuxième division, où évoluaient par exemple cette année des poids lourds comme le Borussia Mönchengladbach, le 1. FC Cologne, le 1. FC Kaiserslautern ou encore le FC St. Pauli.


Petit club peut devenir grand

Pourtant, la réussite de Hoffenheim mérite d’être saluée, à plus d’un titre. D’abord, Hopp s’est installé dans l’effort et la durée: contrairement à la mode des OPA faciles sur des clubs de l’élite (cf. les cas Abramovitch et Mateschitz, encore une fois), le co-fondateur de SAP a pris les rênes de la TSG alors que celle-ci était tout en bas, et l’a aidée à gravir les échelons sportivement, un à un, sans passer par des fusions ni des rachats de licence pour gagner des divisions dans les coulisses. Si cette ascension a été rapide, elle a été obtenue à la régulière, sur les terrains de foot. Et si la TSG Hoffenheim est indéniablement un "petit club" par son histoire et son palmarès encore vierge, elle n’est par définition pas un club si petit que le voudraient ses plus farouches détracteurs, puisque l’équipe première est officiellement promue dans l’élite, et l’équipe réserve est, quant à elle, toujours en lice pour être promue en quatrième division.
Hopp n’a pas lâché prise lorsque le club s’est retrouvé un temps bloqué en troisième division, et après bientôt vingt ans de soutien, le boss ne compte pas céder de sitôt son joujou footballistique, qu’il espère bien voir s’établir confortablement (sportivement et financièrement) dans l’élite, histoire de continuer à jouer son rôle de trublion. N’en déplaise à beaucoup, cette persévérance dans le soutien et dans les résultats appelle quelque respect.


Anonymes et espoirs au pouvoir

Par ailleurs, l’un des mérites de la TSG est de proposer un football d’anti-stars: là où des grands clubs historiques échouent avec des noms, le club de Hoffenheim réussit sans vedettes. Ainsi, qui connaît le gardien autrichien espoir Ramazan Özcan? Qui a entendu parler des trentenaires Jochen Seitz et Francisco Copado (ex-Unterhaching)? Qui sait qui sont Chinedu Obasi et Demba Ba (douze buts chacun cette saison)? Qui connaît Vedad Ibisevic (5)? A l’époque où les marchés tendent à s’emballer précipitamment et où les noms des (supposées) stars sont cités à côté de sommes parfois démentielles, le club badois parie davantage sur des anonymes, jeunes en devenir (il n’y a que quatre trentenaires dans le groupe pro), en leur proposant des contrats longue durée. Un choix qui n’est pas celui de la facilité, mais qui s’est révélé payant jusqu’ici.

De plus, l’apport financier non négligeable de Hopp ne s’est pas limité aux virements des salaires et des transferts des joueurs. Le milliardaire a ainsi financé avec sept millions tirés de ses deniers le stade actuel aux 6.300 places du Dietmar-Hopp-Stadion (6 et 7), et devrait mettre sur la table environ 50 millions d’euros pour le nouveau stade de 30.000 places qui sera sis à Sinsheim. L’enceinte sera conforme aux exigences imposées pour les matches de l’élite, afin de permettre à la TSG d’y jouer ses matches à domicile. Cette Rhein-Neckar-Arena (appellation non définitive) devrait être prête début 2009, et la possibilité que ce stade accueille des matches de la WM féminine en 2011 est évoquée.


Toujours plus loin, toujours plus Hopp
L’équipe est là – Hopp et Rangnick ne comptent pas faire beaucoup évoluer le groupe pro cet été – le nouveau stade arrive, et l’avenir financier et administratif paraît basé sur du solide. À ce sujet, Dietmar Hopp a même prévu sa succession: s’il venait à disparaître, son fils Daniel reprendrait sa place pour poursuivre le travail engagé à Hoffenheim depuis vingt ans. Le sport, le fiston connaît: il est président des Aigles de Mannheim (en hockey sur glace) et également impliqué dans le handball.

Certes, il est vraisemblable que le 1899 Hoffenheim – c’est le nouveau nom officiel du club – ne se mêlera pas à la lutte pour le titre de champion d’Allemagne en 2009. Beaucoup lui promettent même un destin de relégué immédiat. En attendant de voir si, sportivement parlant et indépendamment des imprécations en tous genres, le 1899 va tenir la route pour sa première année dans l’élite, une chose est déjà sûre: parvenir à concurrencer le Bayern sur les montants des transferts et sur le niveau tout aussi haut de la haine qu’il suscite chez ses adversaires, n’est-ce pas déjà le début d’une certaine reconnaissance?

Les cahiers du football

Bel article, l'histoire est plus la même tout d'un coup..

Superbe article, c'est bien qu'un club comme ça puisse monter aussi haut sans forcément recruter des stars, ça fait une jolie histoire dans un milieu de plus en plus perverti par le système. J'espère pour eux qu'ils se classeront le mieux possible et pourquoi pas décrocher une place pour jouer une compétition européenne.

Victoire du Bayern hier contre le surprenant Hoffenheim. 2-1, sur un but à la 92ème de Toni ..

Et ce fut laborieux, Hoffenheim les a bien bousculés à domicile, le Bayern s'en est bien sorti, sans compter qu'Hoffenheim a eu une balle de match quelques minutes avant que Toni ne marque.