Ligue 1

Lille n'a pas réussi à battre Montpellier. Du coup c'est l'OM qui est le nouveau leader.

Girard tacle Pierre Ménès

En fin de conférence de presse ce dimanche, après le match nul contre Montpellier (0-0), René Girard n’a pas été tendre avec Pierre Ménès. «Vous n’allez pas faire comme le gros à Canal+, vous n’allez pas vous y mettre aussi», a répondu l’entraîneur lillois à une question, avant de quitter la salle. Sur le plateau du Canal Football Club, le journaliste a d’abord fait dans l’ironie - «Girard c’est un exemple pour tous» - avant de se montrer plus dur en déclarant que «ce qui vient du caniveau reste dans le caniveau».

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lol sinon le PSG compte autant de victoires que l'OL en championnat après 6 journées.

Je viens de voir que l'OM avait joué les 4 derniers lors de ses 6 matchs. Après c'est vrai que le classement est tellement serré que les places ne veulent pas dire grand chose.

Oui après j'ai vu une partie de leur match vs Rennes, dans le contenu c'est vrai qu'il y a du mieux, de l'envie et tout, mais dèrrière si Rennes avait bien jouer les coups il y avait largement la place pour en mettre 2,3 facile..

Bielsa, Jardim, Ancelotti : quand les coachs étrangers veulent faire la révolution

Marcelo Bielsa (Marseille, mai 2014- ) et le 3-3-3-1 Ce qu'il a voulu changer :
Outre la communication, Marcelo Bielsa a voulu révolutionner la tactique de l’OM. Après l’analyse des matches des Marseillais, il décide de les placer en 3-3-3-1 en début de saison. Trois défenseurs centraux, un milieu défensif avec deux latéraux à ses côtés, trois milieux offensifs et un seul attaquant en pointe. À court de défenseurs, il est d’ailleurs contraint de reconvertir certains joueurs, comme Jérémy Morel (latéral gauche) et Alaixys Romao (milieu défensif). Une stratégie abandonnée après quatre journées de Championnat, au profit d'un 4-2-3-1 «baupesque» contre l’Évian-TG. Une vraie réussite : son équipe a marqué six buts en deux rencontres, en encaissant un seul, et occupe la tête de la Ligue 1 grâce à une meilleure différence de buts (+8) que Bordeaux (+6) et Saint-Etienne (+1).

Ce qu’il déclarait à son arrivée :
Le 7 août 2014 : «C’est un Championnat avec un bon potentiel physique, riche techniquement, très disputé avec beaucoup d’engagement. En France, la technique et le caractère prennent plus de place que la tactique.»

Ce qu’il déclare aujourd'hui :
Le 18 septembre 2014 : «Quand on ne participe pas à une compétition, on pense toujours qu’elle est accessible. Quand y participe, ça parait toujours plus compliqué. Donc aujourd’hui je trouve la L1 plus difficile qu’avant d’y participer. C’est un Championnat dans lequel physiquement il y a beaucoup de puissance. Il y a aussi une grande rigueur tactique.»

Leonardo Jardim (Monaco, juin 2014- ), jamais sans le ballon Ce qu'il a voulu changer :
Le Portugais de 40 ans arrive du Sporting Portugal avec une philosophie de jeu bien précise : possession du ballon, pressing permanent et volonté de pratiquer un football offensif. Après une préparation atypique (entraînement exclusivement avec ballon), Jardim multiplie les essais lors des trois premières sorties de Monaco en L1. Dix-neuf joueurs ont été utilisés, 3 systèmes de jeu (4-2-3-1, 4-4-2 et 4-3-3) adoptés et 7 défenseurs différents titularisés.
Bilan des essais : 2 défaites, une courte victoire à Nantes (1-0), une condition physique alarmante dans la dernière demi-heure et, surtout, une furieuse impression de tâtonnement. Dirar latéral droit, Toulalan sur le banc pour la première à Lorient, Martial remplacé à Nantes après être entré en jeu 27 minutes plus tôt : le coaching pas très heureux de Jardim, pas aidé, non plus, par le départ tardif de Falcao après James Rodriguez, l’a très vite placé dans une situation d’urgence. Des ajustements s'imposent alors : retour de Fabinho au poste de latéral droit, Kurzawa et Ferreira-Carrasco de nouveau associés dans le couloir gauche et passage au 4-4-2 pour affronter Guingamp, dimanche (1-0). Jardim se «raniérise» et ça paye : deux victoires sur les deux derniers matches.

Ce qu’il déclarait à son arrivée :
Le 3 juillet 2014 : «Nous avons un objectif de spectacle, on veut produire du beau jeu et amener les supporters au stade.»

Ce qu’il déclare aujourd'hui :
Le 10 septembre 2014 (après avoir vu partir James Rodriguez et Radamel Falcao) : «À la base, on se voulait offensifs. Mais on ne peut plus s’exposer autant, on doit rechercher plus d’équilibre, on ne pourra pas assumer le contrôle du jeu dans tous les matches.»

Fabrizio Ravanelli (AC Ajaccio, juin-novembre 2013), tête brûlée, joueurs cramés Ce qu'il a voulu changer :
Dans son entreprise de «professionnalisation» de l’ACA, Fabrizio Ravanelli, qui sort alors d’une première expérience comme entraîneur avec la réserve de la Juventus, se révèle radical. Brassards GPS à l’entraînement, séances axées sur le travail physique et tactique, utilisation de compléments alimentaires (protéine et créatine en poudre, acides aminés, etc) font partie du quotidien des Ajacciens. Ceux-ci ont interdiction de lire la presse dans l’enceinte du club et risquent même une amende en cas de prise de poids.

Après six journées de L1, Ajaccio est 18e et n’a toujours pas gagné une seule rencontre. Les blessés s’accumulent, les huis clos sont permanents et les lacunes dans le jeu immenses. «Penna Bianca» demande du temps, obtient un sursis avec le succès à François-Coty contre Lyon (2-1) mais ne change rien à ses habitudes de travail. Le 2 novembre, après un revers face à Valenciennes (1-3), Ravanelli est démis de ses fonctions par Alain Orsoni. Son bilan ? 7 points et 8 buts marqués en 12 journées, pour 8,3% (1) de victoires.

Ce qu’il déclarait à son arrivée :
Le 14 juin 2013 : «C’est un challenge qui me correspond, la L1 est un Championnat technique, d'un niveau élevé, avec de très bons joueurs. Je suis favorable à un jeu tourné vers l’offensive, et veut des joueurs qui ont la culture de la gagne.»

Ce qu’il a déclaré après son éviction :
Le 17 décembre 2013, dans France Football : «Je ne me sens inférieur à aucun entraîneur en L1. Même après cet épisode ajaccien, je ne me sens pas comme un entraîneur faible. Ce passage à Ajaccio ne m’a pas cramé. Tout le monde sait que ça me plairait d’entraîner l’OM. Là-bas, on verrait réellement mon travail.»

Carlo Ancelotti (PSG, décembre 2011-juin 2013), la révolution de velours Ce qu'il a voulu changer :
Quand Carlo Ancelotti remplace Antoine Kombouaré au PSG en décembre 2011, le contexte n’est pas vraiment favorable à un grand chamboulement. C’est la trêve hivernale, mais surtout le club est premier avec trois points d’avance. L’Italien impose sa patte en douceur, gagnant immédiatement le respect et l'admiration de ses joueurs avec son management très humain.

Il lance le 4-3-2-1, son fameux «arbre de Noël», dès son arrivée, sans pour autant en faire une religion. Au contraire, il n’hésite pas à s’adapter à l’adversaire ou aux joueurs disponibles en changeant de formation à plusieurs reprises. La patte Ancelotti, c’est aussi une volonté de bousculer les habitudes dans ses compostions d’équipe (Bisevac replacé à droite, Nene et Sakho sur le banc pour certains matches). Les résultats n'arrivent pas tout de suite : le PSG se fait chiper par Montpellier un titre qui lui était promis et perd en quarts de finale de Coupe de France contre Lyon. L'année suivante sera celle du titre tant attendu.

Ce qu’il déclarait à son arrivée :
Le 30 décembre 2011 : « Je crois qu'au niveau technico-tactique, la différence n'est pas si grande avec l'Italie. Ce sont deux nations où l'assise défensive a son importance. On mise sur un bon système défensif dans ces deux pays, c'est plus comprimé, moins rythmé.»

Ce qu’il déclarait un an plus tard :
Le 17 janvier 2012 : « Par rapport aux autres grands Championnats, la Ligue 1 est plus physique et moins technique, car il y a plus d'Africains et moins de Sud-Américains […] Le dernier de la L1 peut te proposer un problème tactique à résoudre. »

Eric Gerets (Marseille, septembre 2007-juin 2009), le tournant de la rigueur Ce qu’il a voulu changer :
Rigueur tactique, travail, discipline, possession du ballon : voilà quelques-uns des fondements de la «méthode Gerets», qui rejoint l’OM en septembre 2007 après un début de saison catastrophique du club sous la direction d’Albert Emon (17e après neuf journées avec seulement une victoire). Des principes que l'entraîneur applique sans compromis dès son arrivée.

Ajoutez à cela des choix payants comme la titularisation de Mathieu Valbuena, qui chauffait le banc jusque-là et marque un but d’anthologie à Anfield pour le premier match de son nouvel entraîneur, et le scénario vire au conte de fées. Le club réalise une deuxième moitié de saison exceptionnelle qui le propulse à une troisième place inespérée, synonyme de tour préliminaire de Ligue des champions. La révolution musclée de Gerets est une réussite.

Ce qu’il déclarait en arrivant :
Le 27 septembre 2007 : « Le football français est devenu un football complet. Il y a plusieurs années, il avait encore de petits défauts mais la compétition en France est désormais de très haut niveau. »

Ce qu’il en pensait six mois plus tard :
Le 17 avril 2008 : « En France, le football est soigné mais il manque de vitesse. Et tant que les meilleurs continueront de quitter le pays, le niveau de jeu ne va pas s'améliorer. Je ne suis pas optimiste pour le futur, j'ai l'impression qu'il se passe en France ce qui est arrivé en Belgique il y a quelques années. »

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Très intéressante la dernière phrase de Gerets. Hormis le PSG le niveau de la ligue 1 baisse tous les ans.

Oui mais je ne suis pas sûr que ça soit à cause du manque de vitesse. C'est une burne Gerets, il fait marcher les hommes, mais sa culture tactique est indigente. A l'armée il serait sergent-chef. 

Zoul a écrit:

Oui mais je ne suis pas sûr que ça soit à cause du manque de vitesse. C'est une burne Gerets, il fait marcher les hommes, mais sa culture tactique est indigente. A l'armée il serait sergent-chef. 

Je pensais surtout à la comparaison France/Belgique. 6 ans après on peut en effet constater une baisse considerable du niveau de la L1 malgré l'arbre PSG qui cache la foret.

LOSC-ETG reporté le 7 janvier

Initialement programmée le 22 novembre prochain, la rencontre entre Lille et Evian, pour le compte de la 14e journée de Ligue 1, a été reportée au 7 janvier 2015. Une décision prise par le conseil d'administration de la LFP ce vendredi, en raison de «l’organisation de la finale de la Coupe Davis (France-Suisse, ndlr) au Stade Pierre Mauroy et dans l’intérêt du sport français».

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Soninho a écrit:

Zoul a écrit:

Oui mais je ne suis pas sûr que ça soit à cause du manque de vitesse. C'est une burne Gerets, il fait marcher les hommes, mais sa culture tactique est indigente. A l'armée il serait sergent-chef. 

Je pensais surtout à la comparaison France/Belgique. 6 ans après on peut en effet constater une baisse considerable du niveau de la L1 malgré l'arbre PSG qui cache la foret.

Si on ajoute les hausses de charges sociales, les hausses de la fiscalité sur les contrats de joueurs, de l'impôts sur le revenu, de la TVA et la nouvelle taxe à 75%, la somme de tout ça explique bien mieux la baisse de niveau que la raison avancée par Gerets. 

Si on ajoute la frilosité des clubs accrochés à leurs faibles revenus, tétanisés dans l'attente d'une nouvelle ponction de l'état qui va venir se servir à pleines mains dans les caisses du club et qui ne veulent prendre aucun risque on obtient, je pense, les deux raisons qui expliquent tout le reste. 

Grosse hausses des prélèvements fiscaux et sociaux + peur de l'avenir = beaucoup plus de ventes que de recrutements. 

Et lorsque les rares bons recrutements qui subsistent alimentent les clubs étrangers et pas la L1, on ne peut pas non plus s'appuyer sur ces ressources-là. Il ne reste plus qu'à faire le dos rond comme disait Aulas cet été. Ce qui est la négation même de l'esprit d'entreprise.

Les 3 équipes qui ont joué jeudi ont perdu. Voila qui rehausse les performances de l'OL ces dernières années.

18 clubs en L1 ? Non, plutôt virer la Coupe de la Ligue !

Lors de la récente assemblée générale de l’Union des Clubs Professionnel de Football, Frédéric Thiriez était revenu à la charge pour tenter d’imposer ses idées afin d'essayer de relancer la compétitivité du football français en Europe. Parmi ses idées, le patron de la Ligue Professionnel de Football plaçait en premier une Ligue 1 à 18 clubs, pour soulager le calendrier, puis un seul club relégué et un autre qui jouerait un barrage contre le deuxième de Ligue 2 et enfin que des primes soient données aux clubs qualifiés en Europa League. Mais ces projets ont fait bondir de nombreux clubs, puisque selon l’Equipe près de la moitié de 75% des patrons de Ligue 1 et de Ligue 2, mais pas les grosses cylindrées, se sont élevés contre cette idée et viennent de le faire savoir à Frédéric Thiriez par mail.

Autrement dit, si ce projet est soumis au vote, il sera balayé d’un revers de la main. Dans ce courrier électronique adressé non seulement au patron de la LFP, mais également à Jean-Pierre Louvel, responsable du syndicat des clubs pros et fidèle soutien de Thiriez, ces clubs affirment que pour réduire le calendrier, il faut envisager de supprimer la Coupe de la Ligue, ce qui soulagerait autant le programme qu’une Ligue 1 à 18 clubs. De même, concernant les primes pour les équipes qui jouent l’Europa League, ces clubs contestataires, et majoritaires, font remarquer que les adversaires des formations françaises dans cette épreuve ont souvent des budgets bien moindres. « Rogner la part du gâteau dévolue aux plus faibles pour grossir de façon illusoire la part de quelques nantis ne changera rien. La seule solution, c’est de faire grossir le gâteau », balancent, selon le quotidien sportif, ces clubs clairement remontés. Nul doute que la prochaine AG de la Ligue sera animée.

FOOT01

Ils rêvent de primes égales pour tout le monde. C'est la prime à la médiocrité qui a la cote chez ces présidents. Les présidents de la lose qui n'ont jamais rien fait pour le foot français à part l'aider à s'enfoncer. Ils se battent pour leur boutique, mais au final si la L1 ne se vend pas ils encore beaucoup plus à perdre. Ils parlent des championnats étrangers mais ils oublient que dans les championnats qui montent au classement UEFA, ce sont ceux qui ont le plus de différence de budget entre petits et grands clubs qui progressent le plus. Niveler les primes comme on fait en France, nivèle vers le bas, jamais le haut. Les charges sociales aussi nivèlent vers le bas, un boulet que n'ont pas nos concurrents européens.

Et oui mais les clubs étant censé nous rapporter des points UEFA et de la visibilité étant minoritaires c'est pas eux qui décident donc c'est pas pret d'évoluer. Après un système style liga ou deux clubs écrasent tout n'est pas très souhaitable non plus.

C'est un peu couillon leur plan, ils veulent garder 20 équipes dans l'élite, enlever une compétition qui rapporte 15 à 20 millions de droits TV + la billetterie d'une centaine de matchs + les sponsors, et ils demandent de "grossir le gâteau" que leur proposition va mathématiquement faire diminuer. Il n'y a que moi qui trouve cette proposition stupide ?

Ca dépend, les 2 clubs qui seront victime du passage à 18 seront bien plus perdant et peut etre qu'ils ont tous peur d'etre ceux la.

Mourinho a refusé deux fois Paris

Dans une interview diffusée ce dimanche matin dans Téléfoot, José Mourinho est revenu sur son refus d’entraîner à deux reprises le Paris-SG. « J’ai été la première option pour aller avec Leonardo, avant qu’ils (les dirigeants du PSG) ne choisissent Carlo Ancelotti (en 2011)», a ainsi déclaré le technicien portugais. Relancé dans la foulée sur un éventuel second refus de sa part au moment du départ de l’Italien en 2013, le Special One a confirmé avoir été approché de nouveau en premier, et donc avant Laurent Blanc, actuellement à la tête de la formation parisienne. « J’ai beaucoup apprécié (avoir été contacté), mais j’étais au Real Madrid, puis après j’ai pu rejoindre de nouveau Chelsea (…), je suis dans le club où je veux être », a expliqué ‘’Mou’’. « Je pense qu’être champion avec le PSG n’est pas une chose d’un autre monde. Maintenant, être champion en Angleterre, c’est fantastique pour tout le monde, car c’est très difficile », a-t-il ajouté. Mourinho a aussi été interrogé sur la situation de Monaco. Et s’il a complimenté Leonardo Jardim, le technicien portugais de l’ASM (« je le connais bien, c’est un bon entraîneur »), il a en revanche dit de « ne pas comprendre très bien le projet » du club de la Principauté.

lequipe.fr

Soninho a écrit:

Ca dépend, les 2 clubs qui seront victime du passage à 18 seront bien plus perdant et peut etre qu'ils ont tous peur d'etre ceux la.

La Ligue 1 c'est l'élite, malheur aux vaincus.

Pontiac a écrit:

Soninho a écrit:

Ca dépend, les 2 clubs qui seront victime du passage à 18 seront bien plus perdant et peut etre qu'ils ont tous peur d'etre ceux la.

La Ligue 1 c'est l'élite, malheur aux vaincus.

Pour l'instant c'est plutôt "handicap à l'ambition" et "prime aux mauvais".

Les bastiais solidaire de leurs supporters:

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-bastiais-protestent-a-l-echauffement/507796

Bastia et Guingamp qui s'imposent à Nice et Lille, c'est la revolte des mal classé.

On peut accrocher le podium demain si on gagne et que Bordeaux perd à domicile contre Caen. Peu probable quand même.

Au vu de ce qu'à fait Guingamp hier tout est possible mais la c'est quand même mal parti pour Caen.

Finalement 1-1, l'OM s'envole avec 7 points d'avance sur le second et en cas de victoire l'OL sera 4° à 1 point du second.

Arrêté préfectoral Nice-Bastia : l’Etat condamné à verser 500 euros au SC Bastia

Le juge des référés du tribunal administratif de Nice a condamné vendredi l'Etat à verser 500 euros dans le cadre du recours déposé par le Sporting Club de Bastia contre l’arrêté du Préfet des Alpes-Maritimes dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1 opposant Nice à Bastia, samedi.

Le SC Bastia avait déposé un recours devant le tribunal administratif de Nice, estimant qu'"il existait un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté pris par le Préfet des Alpes-Maritimes à l’occasion du match Nice-Bastia, qui visait notamment dans son article 2 à +l’interdiction du port, de la détention et de l’utilisation de tout objet ou vêtement à l’effigie de la Corse ou d’un club sportif corse+", indique le club corse dans un communiqué.

Qualifié de diffamatoire, notamment dans les réseaux sociaux, le préfet des Alpes-Maritimes avait modifié jeudi la rédaction de l'article qui faisait polémique, retirant toute référence à la Corse et interdisant seulement -outre les pétards, fumigènes ou objets pouvant servir de projectiles- "le port, la détention et l'utilisation de tout objet ou vêtement aux couleurs du club du SC Bastia".

Le juge des référés du tribunal administratif de Nice a conclu lors de l’audience publique que la requête du SC Bastia était devenue dès lors sans objet, dès lors qu'un nouvel arrêté avait été déposé.

"Cependant, il a estimé que le nouvel arrêté préfectoral a été pris postérieurement à nos actions et a donc condamné ce jour l’Etat à verser au SCB la somme de 500 € au titre de l’article L.761-1 du code de justice administrative", précise le club corse.

C'est la seconde fois qu'un arrêté soulève la polémique. Lors de la 5e journée de Ligue 1, un arrêté du ministère de l'Intérieur avait interdit le déplacement des supporters Lensois, relevant que "lors des matchs organisés à Furiani, les supporters du SC Bastia font systématiquement preuve d'un comportement violent, quelle que soit l'équipe adverse", avant d'être modifié deux jours plus tard.

France 3 Corse

L'AC Ajaccio brave l'interdiction de la Ligue

En référence au drapeau corse brandi par le Bastiais Jean-Louis Leca, à la fin du match Nice-Bastia (0-1), samedi dernier, l’AC Ajaccio avait prévu de munir du même drapeau la moitié des enfants entrant sur la pelouse avec les joueurs avant le match ACA-Valenciennes. Une action refusée par la Ligue, mais quand même exécutée par le club, qui s’expose ainsi à une amende de la part de l’instance.

lequipe.fr